Le relais de l’Orient est situé dans le village médiéval de Charroux, au centre de la France.
Situé à 413 m d’altitude, ce petit village offre un magnifique panorama, au nord sur la plaine de la Limagne , au sud sur les monts d’ Auvergne.
Charroux fut, du XIIe au XVIe siècle, une importante place affranchie (1245) et fortifiée par les sires de Bourbon. La cité comportait alors, à l’extérieur de l'enceinte médiévale,
deux établissements religieux de moines-soldats : l'une, préceptorie templière ; l'autre, relevant de l'ordre de Saint-Antoine de Viennois, puis remis entre les mains des bénédictines qui y installèrent une école de filles ; l'ensemble des bâtiments de ce deuxième établissement furent rasés par la municipalité au début des années 1960 pour faire place à un parking.
La ville de Charroux comportait alors deux paroisses et cinq lieux de culte. De cette gloire passée sont conservés l’église Saint-Jean-Baptiste au curieux clocher tronqué (XIIe siècle), deux portes de ville, deux tours de défense, hélas tronquées, quelques lambeaux de rempart, quelques bâtiments remarquables, notamment une maison à colombages qui comporte des éléments du XIVe siècle, des rues pavées. L’étonnante configuration des rues et des quartiers est centrée sur une place circulaire dite la « Cour des Dames », comportant la maison prévôtale.
La cité connut un premier déclin après la crise de la fin du Moyen Âge et les guerres de Religion.Par la suite elle devint un gros village, dont l'activité principale fut la viticulture jusqu'à la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Charroux était alors liée au vignoble de Saint-Pourçain, Aujourd’hui Charroux n'appartient plus à cette zone de production.
De cette époque restent notamment de belles propriétés bourgeoises ou agricoles aux façades austères mais imposantes, des granges aux belles proportions, de très nombreuses caves voûtées, une halle publique, un superbe belvédère.
Le musée local conserve de nombreux témoignages de cette fonction agricole et du passé de la cité médiévale.